Tour Ripert

La "Tour de l'horloge" des valréassiens est en réalité le donjon du Château Ripert. C'est une tour carrée de 17 m de haut et d'environ 7m de côté, qui offre une vue à 360° sur le paysage environnant.

Description

Le Donjon :
La « Tour de l’Horloge » des Valréassiens est en réalité le donjon du château Ripert. C’est une tour carrée de 17 mètres de haut et d’environ 7 mètres de côté. Les murs ont une épaisseur de 2 mètres. Elle est construite avec des pierres de calcaire soigneusement taillées. Elle comprend 3 étages et une terrasse sur laquelle un édicule a été édifié et abrite la cloche de l’horloge : « la charansole ». Les 2 premiers étages comportaient des planchers supportés par des poutres dont les trous de boulin à l’intérieur des murs sont visibles. Le dernier étage par contre comporte une très belle voûte romane plein cintre appuyée sur les murs est/ouest.
Les différentes ouvertures qui sont bouchées sont probablement des accès à des escaliers inclus dans l’épaisseur des murs. L’accès aux différents étages se faisait par des escaliers ou des échelles en bois. A noter que l’escalier actuel et la porte d’accès datent de 1679 et ont été édifiés après la destruction de l’escalier extérieur dont les traces sont visibles sur la façade est, pour accéder plus facilement à la terrasse qui reçut l’horloge en 1458. L’étude minutieuse de l’architecture a permis de dater précisément l’édifice : il est de tradition romane, de la fin du XIIème siècle, début du XIIIème siècle. Toutefois, il y a eu au cours des siècles plusieurs ravalements visibles de l’extérieur, les parements externes ont pu être consolidés et restaurés vers le sommet. Les créneaux, eux, sont plus récents. Le sous-sol de la tour a servi sous les Papes, et ce, jusqu’à la Révolution, de prison (étude des nombreuses gravures sur les pierres).

L’Enceinte - Les Remparts :
L’enceinte polygonale constitue les restes visibles des remparts du Château (castrum) supérieur de Valréas. La porte d’accès (poterne) ne comporte plus que le pilier ouest et le départ de l’arc qui conserve encore la trace du passage de la herse. Elle comporte 9 côtés d’inégales longueurs encore en place pour la plupart.
La hauteur des murailles varie de 5,50 à 8,50 mètres (on ne connaît pas la hauteur d’origine). L’épaisseur est de 1,50 à 2 mètres. Construite en pierres finement taillées, elle est renforcée à sa base de contreforts visibles des jardins des Pénitents Blancs (fouilles archéologiques 1995). A l’emplacement du château d’eau actuel, s’élevait un local assez important, témoins les deux départs de murs, très épais qui sont harpés perpendiculairement sur le rempart côté nord. Le château, comme tous ceux du XIIème et XIIIème siècles, devait comporter des locaux en bois accolés aux murailles et à la tour qui servaient de salles communes, de salles d’armes, de greniers, de cuisines… Côté ouest, le départ d’arc dans les angles était sûrement le support de pièces supérieures en pierre ou en bois. Ces deux arcs étaient harpés sur la muraille du rempart sud ouest.
Le château Ripert est situé sur le sommet de l’antique Valleriacum, colline de molasse dominant le bassin, sur laquelle des vestiges infimes mais bien réels de l’époque préhistorique et mis au jour lors des fouilles de 1995, témoignent de l’implantation de l’homme à Valréas à une époque très reculée (visite des salles archéologiques de l’ASPAER). Edifié vers le début du XIIème siècle par les co-seigneurs de Valréas, Raymond de Mévouillon, Hugues d’Allan, Ripert de Valréas (qui a donné son nom à l’édifice), Bertrand de Taulignan, Dô de Chamaret, Pons de Guintrand (chartre de1117), il appartient par la suite aux Montauban qui s’implantent au XIIème siècle autour de Valréas.
Le castrum appartient par la suite au Marquisat de Toulouse, puis de successions en achats divers passe de la Papauté au Dauphin en 1294, et en 1317, le pape Jean XXII reprend possession de Valréas et de son territoire jusqu’en 1792.

Histoire, culture et patrimoine

Le Donjon :
La « Tour de l’Horloge » des Valréassiens est en réalité le donjon du château Ripert. C’est une tour carrée de 17 mètres de haut et d’environ 7 mètres de côté. Les murs ont une épaisseur de 2 mètres. Elle est construite avec des pierres de calcaire soigneusement taillées. Elle comprend 3 étages et une terrasse sur laquelle un édicule a été édifié et abrite la cloche de l’horloge : « la charansole ». Les 2 premiers étages comportaient des planchers supportés par des poutres dont les trous de boulin à l’intérieur des murs sont visibles. Le dernier étage par contre comporte une très belle voûte romane plein cintre appuyée sur les murs est/ouest.
Les différentes ouvertures qui sont bouchées sont probablement des accès à des escaliers inclus dans l’épaisseur des murs. L’accès aux différents étages se faisait par des escaliers ou des échelles en bois. A noter que l’escalier actuel et la porte d’accès datent de 1679 et ont été édifiés après la destruction de l’escalier extérieur dont les traces sont visibles sur la façade est, pour accéder plus facilement à la terrasse qui reçut l’horloge en 1458. L’étude minutieuse de l’architecture a permis de dater précisément l’édifice : il est de tradition romane, de la fin du XIIème siècle, début du XIIIème siècle. Toutefois, il y a eu au cours des siècles plusieurs ravalements visibles de l’extérieur, les parements externes ont pu être consolidés et restaurés vers le sommet. Les créneaux, eux, sont plus récents. Le sous-sol de la tour a servi sous les Papes, et ce, jusqu’à la Révolution, de prison (étude des nombreuses gravures sur les pierres).

Thèmes

  • Patrimoine historique
  • Donjon
  • Tour

Ouverture

Du 01/07 au 31/08, tous les jours.
Ouvert pour les Journées du Patrimoine et toute l'année sur demande uniquement pour des visites guidées de groupes.

Visite

Visite individuelle

  • Visites individuelles guidées sur demande
  • Durée moyenne de la visite individuelle : 20 min

Visite groupe

  • Visites groupes guidées sur demande
  • Durée moyenne de la visite en groupe : 20 min